dimanche 27 février 2011

"Le discours d'un roi" couronné aux Oscars



"Le discours d'un roi" a été couronné meilleur film de l'année aux Oscars 2011. Le film britannique a également remporté les statuettes prestigieuses du meilleur réalisateur (Tom Hooper), du meilleur acteur (Colin Firth) et du meilleur scénario.

C'est évidemment un grand moment pour le cinéma anglais souvent dénigré et surtout économiquement fragilisé, poussant les producteurs à chercher le financement de leurs films à l'extérieur du pays ("le discours d'un roi" est d'ailleurs une co-production anglo-américano-australienne!).

Mais ce triomphe aux Oscars est-il mérité? Une très grande majorité de ceux qui ont vu "Le discours d'un roi" répondront par l'affirmative. Le film met superbement en scène une personnalité historique George VI, roi de second choix, qui doit luter contre ses difficultés d'élocution au moment de sa montée sur le trône alors que va bientôt éclater la seconde guerre mondiale. Le film prend un bout d'histoire méconnu pour le transformer en belle aventure humaine à forte charge émotionnelle, s'attachant aux relations entre deux individus à forte personnalité : Georges VI et son professeur Lionel Logue (incarné par Geoffrey Rush).

Le film a le bon goût d'éviter de se prendre les pieds dans une reconstitution historique lourdingue avec de superbes images glacées (un piège que n'a pas toujours su éviter le cinéma britannique). Comme quoi un budget limité (15 millions de dollars) peut faire des merveilles. Du coup l'humain reste au coeur du film. Et c'est tant mieux.

Autant vous dire qu'un tel film dépend beaucoup de ses dialogues et du jeu de ses acteurs principaux (Colin Firth et Geoffrey Rush sont juste sublimes). Un grand bravo donc au scénariste, aux deux acteurs principaux et au réalisateur du film. "Le discours d'un roi" aura bien mérité ses oscars, coiffant sur le poteau d'autres films à fort potentiel oscaristique comme "The social network" (David Fincher), "True Grit" (les frères Coen) ou encore "Black Swan" (Daren Aronofsky).

lundi 21 février 2011

L'humour anglais à l'honneur au cinéma Actions Ecole (Paris)




Le cinéma Action Ecoles, situé 23 rue des Ecoles dans le 5e à Paris, est bien connu des cinéphiles de la capitale.

Du 23 février au 8 mars, la salle rend un hommage appuyé en diffusant chaque jour une perle de l'humour anglais, des fameuses comédies Ealing des années 50 jusqu'à l'excellent "Tamara Drew", le dernier Stephen Frears.

Au programme, on retrouve donc :

Mercredi 23 : "Noblesse oblige" (1949) de Robert Hamer avec Alec Guiness. LE classique de l'humour noir britannique.

Jeudi 24 : "Quoi de neuf Pussycat?" (1965) de Clive Donner avec Peter Sellers. Un classique de la comédie des années 60 avec un casting all star (Woody Allen, Romy Schneider,...)

Vendredi 25 : "Monty Python, Sacré Graal" (1975) de Terry Guilliam et Terry Jones. Le film le plus célèbre des Monty Pythons, le classique des classiques avec plein de scènes et répliques qui tuent.

Samedi 26 : "Tueurs de dames" (1955) d'Alexander Mackendrick avec Alec Guinness. Si vous avez vu le remake des frères Coen oubliez le et regardez la version originale, une comédie Ealing avec un Alec Guiness méconnaissable et magistral!!

Dimanche 27 : "Quatre mariages et un enterrement" (1993) de Mike Newell avec Hugh Grant. Doit-on vraiment présenter ce classique de la comédie romantique à l'anglaise?

Lundi 28 : "L'homme au complet blanc" (1951) d'Alexander Mackendrick avec Alec Guinness. Autre classique des comédies Ealing avec Alec Guiness en savant fou dont l'invention provoque l'hystérie générale.

Mardi 1er : Tortillard pour Titfield (1953) de Richard Crichton avec Stanley Holloway. Autre comédie Ealing, un peu moins connue que les précédentes mais signée par un maitre du genre.

Mercredi 2 : Monty Python, le sens de la vie (1982) de Terry Jones et Terry Guilliam. Autre classique des anglais les plus déjantés de la planète. Une série de skectchs mémorables.

Jeudi 3 : "Whisky à gogo" (1949) d'Alexander Mackendrick avec Basil Radford. Une pénurie de whisky sur une petite île écossaise : Quelle horreur! Autre classique made in Ealing!

Vendredi 4 : "Passeport pour Pimlico" (1949) de Henry Cornelius avec Stanley Holloway. Et d'un autre! Toujours du classique de chez classique made in Ealing! Allez y, foncez, vous ne le regretterez pas!

Samedi 5 : "Morgan" (1966) de Karel Reisz avec David Warner, Vanessa Redgrave,... Voici une comédie plus rare signée par l'un des maitres du free cinema (l'équivalent anglais de notre Nouvelle vague). A ne pas manquer!

Dimanche 6 : "Tamara Drewe" (2010) de Stephen Frears avec Gemma Arterton. Stephen Frears a signé d'excellentes comédies. Ce dernier opus ne fait pas exception à la règle.

Lundi 7 : "De l'or en barres" (1951). Réalisation Charles Crichton avec Alec Guinness. Dernier classique Ealing du cycle British Humour. Encore du bon!

Mardi 8 : "Quoi de neuf Pussycat?" (voir plus haut!)


Séances : H1 = 14h 16h 18h 20h 22h
H2 = 14h 16h30 19h 21h30
Tous les films sont en VOSTF

Plus de renseignement sur le site du cinéma : www.actioncinemas.com

vendredi 18 février 2011

Un Nouveau Festival à la sauce anglaise.



J'ai pioché pour vous quelques petits extraits de la programmation du Nouveau Festival à Beaubourg. Au-delà de quelques films anglais cultes, j'attire votre attention sur les conférences loufoques d'un artiste belge mais qui vous entretiendra d'un géant de l'humour anglais : j'ai nommé le gigantissime PG Whodehouse.


"Dans l'espace du Forum, Éric Duyckaerts, rhéteur et acrobate de la conférence-performance, rend hommage à Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975), à son majordome Jeeves ainsi qu'à Henri Van Lier (1921-2009), auteur du célèbre "Anthropogénie". Il propose un discours pédagogique pour le moins oblique, fort d'une rhétorique savante et parodique. "

Mercredi 16
18:30 Eric Duyckaerts, Après Wodehouse 1 : l'intelligence, la folie

Jeudi 17
17:30 Éther au cinéma : Ken Russel, Altered states, 1980, 102'

Vendredi 18
17:00 Etats Seconds projection 1 - Peter Watkins, Punishment Park, 1972, 87'

Samedi 19
17:30 Carte blanche à Michel Gondry : Ken Loach, Kes, 1969, 110'


Lundi 21
18:30 Eric Duyckaerts, Après Wodehouse 2 - le métalangage, la citation

Mercredi 23
17:00 Hommage à Wodehouse avec Eric Duyckaerts, François Angelier et Christian Jambet

Jeudi 24
18:30 Après Wodehouse, Duyckaerts 3 – l'imposture

Lundi 28
18:30 Après Wodehouse, Duyckaerts 4 – la téléphonie, l'entrelacs.

Lundi 7
18:30 Après Wodehouse, Duyckaerts 5 – Pipterino, alcool

Plus d'infos ici
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/610D6C9B7A2CB560C12577F500374AF3?OpenDocument&sessionM=2.2.1&L=1&form=Actualite

dimanche 6 février 2011

Au cinéma actuellement : "le discours d'un roi" et "harry brown"

Bien évidemment, le film immanquable à voir dans les salles obscures est "le discours d'un roi" de Tom Hooper. Il serait très étonnant que vous n'en ayez pas entendu parler mais voici au cas où le synopsis et la bande annonce :

"D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie."



Le Discours d'un Roi : bande annonce VOST
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Autre film à ne pas rater, si vous ne l'avez pas déjà vu, "Harry Brown" qui marque le retour en grande forme de Michael Caine, acteur mythique s'il en est. C'est un thriller de très bonne facture qui n'a pour seul défaut que d'être sorti il y a déjà plus d'un an de l'autre côté de la manche.

"Ancien marine à la retraite, Harry Brown vit dans un quartier difficile de Londres. Témoin de la violence quotidienne engendrée par les trafics de toutes sortes, il évite soigneusement toute confrontation et invite son vieil ami Leonard à en faire de même. Le jour où l’inspectrice Frampton lui annonce le meurtre de Leonard, Harry, dévasté, ne peut que constater l’impuissance de la police. Un soir, en rentrant du pub, il se retrouve face à un junkie qui le menace d’un couteau. Malgré les effets de l’alcool, Harry retrouve d’anciens réflexes."



HARRY BROWN : BANDE-ANNONCE VOST
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