Pour ceux qui ne sont pas au courant, la reine Elizabeth II d’Angleterre n’a pas été personnellement invitée à participer aux cérémonies "franco-américaines" du 65e anniversaire du Débarquement en Normandie, mais elle sera "naturellement la bienvenue", selon le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. Un journal britannique s’indigne.
M. Chatel a expliqué que le gouvernement britannique avait reçu à sa demande une invitation de la part de la France, mais que Paris n’avait pas à "désigner la représentation britannique" ni à choisir les personnalité qui représenteront le Royaume-Uni. "La reine d’Angleterre, le chef de l’Etat britannique, est naturellement la bienvenue", a-t-il dit.
Le palais de Buckingham a confirmé que la reine n’avait pas été invitée et les services du Premier ministre britannique ont affirmé avoir reçu une seule invitation, adressée personnellement au chef du gouvernement, Gordon Brown.
Pour Paris, "le 6 juin 2009, c’est d’abord une cérémonie franco-américaine compte tenu de la prise de fonction du président Obama", a ajouté Luc Chatel. "Il y aura d’autres 6-Juin", a-t-il encore glissé.
Le G.O.S. tenait a rappeler que:
Pour sa première activité officielle de future reine du Royaume-Uni, en avril 1942 le jour de son 16e anniversaire, la princesse Élisabeth révisait et inspectait les troupes en tant que colonel en chef de la garde des grenadiers.
À l'âge de 18 ans, elle s'enrôle dans la Auxiliary Territorial Service comme apprentie conductrice d'ambulance et comme mécanicienne. Elle conduit également des camions militaires. Cela fait d'elle, aujourd'hui, « LE SEUL CHEF D'ETAT AU MONDE ayant porté l’uniforme pendant la Seconde Guerre mondiale ».
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Quant à la déclaration de Luc Chatel:
Je la laisse à l'appréciation des anciens combattants britanniques et des familles des soldats victimes de la seconde guerre mondiale.
1 commentaire:
La mémoire pavlovienne
La ritualisation des commémorations s’est perdue entre pédagogie culpabilisante et festivité divertissante.
Les rendez-vous avec l’Histoire trouvent peu d’écho chez les patriotes opportunistes dans l’époque de l’immédiateté sans passé.
Lorsque que l’on ne peut plus distinguer les moments solennels des orchestrations de l’émotivité, la mémoire devient la propriété d’une minorité et le réflexe conditionné sans but des autres.
La suite ici :
http://tiny.cc/oVOcL
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